La première édition du festival américain Afro Punk à Johannesburg s’est ouvert, samedi 30 décembre 2017, par un déluge de plus deux heures. Episode climatique courant à cette époque en Afrique du Sud, il s’est terminé par un arc-en-ciel, joli symbole pour la « rainbow nation » qui accueillait sur le site de la Constitution Hill ce festival atypique qui lutte contre tous les stéréotypes de genre ou de race.
Né en 2005 à Brooklyn aux Etats-Unis, le festival met en lumière un mouvement culturel où les artistes refusent de se laisser enfermer dans des registres musicaux parce qu’ils sont noirs ou blancs. En 2016, le chanteur anglais d’origine ougandaise, Michaël Kawinuka, en donnait ainsi sa définition : « Etre afro-punk, c’est être un individu à part entière, ne pas être soumis à des stéréotypes liés à sa couleur de peau. Parce que je suis un musicien noir n’implique pas forcément que je sois un rappeur ou un chanteur de R & B. » L’Afro Punk, né au début des années 2000, a été mis en images dans un documentaire de James Spooner, Afropunk : The Rock & Roll Nigger Experience(2003).
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Les afro-punks achèvent l’année en Afrique du Sud
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