Dans une interview au bihebdomadaire La Semaine Africaine (numéro 3835), recueillie par Albert Mianzoukouta et Cyr Armel Yabbat-Ngo, le député de Kinkala-district (Pool) et Président du parti UDH-Yuki (Union des démocrates humanistes), membre de l'opposition institutionnelle, a indiqué qu'il préfère pour l'instant observer les opinions des uns et des autres, à propos du livre sur "le génocide des laris au Congo". Car toute déclaration hâtive peut se révéler maladroite. Il préfère laisser le temps au temps appréciateur.
Mais, l'ancien candidat à la présidence de la République appelle tout le monde au dialogue, pour se parler face-à-face.Mais, pour parler de quoi, du génocide ? Pour panser les plaies et guérir les maux, avance-t-il. Voici la question qui lui a été posée et la réponse qu'il a donnée :
Question: "Un livre sur "le génocide des laris au Congo" vient de paraître ; quels sentiments suscite-t-il en vous ?"
Réponse : "Nous suivons les débats ainsi que les raisons avancées par les uns et les autres au sujet de ce livre. Nous pensons que le temps est le meilleur appréciateur en pareilles circonstances. Laissons les différentes opinions s'exprimer et éventuellement les enquêtes être menées pour mieux éclairer l'opinion nationale et internationale à ce sujet.
Pour notre part, point n'est besoin de faire des déclarations hâtives qui peuvent s'avérer maladroites. Laissons le temps au meilleur appréciateur qu'est le temps. Aussi, faudra-t-il noter que c'est autour du mbongui que les choses se règlent. Il faut un dialogue national inclusif. Les Congolais doivent se parler, sans envolées oratoires, face-à-face et non par médias ou réseaux sociaux interposés. Et ce pour panser les plaies et guérir les maux".
A propos du livre sur "le génocide des laris au Congo" Guy-Brice Parfait Kolelas préfère observer et appeler au dialogue
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