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Ven, Déc
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Le 15 octobre dernier, la direction générale de la société EEC (Énergie électrique du Congo), la nouvelle société créée sur les cendres de la SNE (Société nationale d'électricité) a pris soin d'informer sa clientèle qu'en raison de la maintenance d'une turbine de la Centrale électrique du Congo située à Pointe-Noire et qui produit 60% de l'électricité distribuée dans le pays, il y aura des délestages d'électricité du 22 octobre au 5 décembre 2018, dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, qui consomment 80% de l'énergie produite.


Effectivement, le régime des délestages bat son plein actuellement dans les deux villes. Mais, personne n'a osé dire le manque à gagner que provoque cette décision au plan économique. Pourtant, la société EEC pouvait très bien recourir à l'importation de l'électricité à partir de la SNEL en RDC. Mais, probablement, en raison d'une ardoise salée depuis les années 2000, le Gouvernement n'a pas voulu envisager cette solution.


Même s'il y a des raisons évidentes et obligatoires de révision des installations électriques, les délestages d'électricité sont malgré tout une mauvaise solution. Ils devraient être évités, en envisageant d'autres solutions.
Le Congo-Brazzaville peut très bien être fourni en électricité par le Barrage hydroélectrique d'Inga en RDC, le pays voisin. C'est d'ailleurs ce barrage qui a alimenté notre pays d'une bonne partie de l'électricité durant les années 90 et 2000. Seulement, mauvais payeur, le Congo-Brazzaville y a laissé une ardoise salée qui, en 2001, avait atteint 15 milliards de francs CFA. Un accord avait été signé pour que la SNE rebourse en nature, en fournissant notamment des poteaux électriques en bois. Au total, notre pays devait fournir 20 mille poteaux électriques en bois à la RDC, mais on n'a pas réussi à atteindre ce chiffre. Moins de 5 mille poteaux aurait été fournis.


Quand le Congo-Brazzaville a mis en fonctionnement le barrage hydroélectrique d'Imboulou (120 megawatts) et la Centrale électrique à gaz de Côté Mateve à Pointe-Noire (300 mégawatts extensibles), il a tourné le dos à son voisin. Raison pour laquelle le Gouvernement congolais n'a plus le courage de frapper à sa porte, pour demander un complément d'électricité pour une période bien déterminée. Un voisin qu'il serait absurde de croire qu'on pourrait se passer de lui.


La RDC a en effet un grand projet de développement énergétique a la dimension du continent. Son projet de barrage Inga 3 permettrait la production d'environ 4 500 mégawatt, contre 351 MW et 1.400 MW respectivement pour Inga I et Inga II. Et le barrage Grand Inga permettrait quant à lui la production de quelque 39.000 MW.Comment croire qu'on peut se passer d'une telle capacité située à côté de chez nous (même si nous avons nos propres projets de développement énergétique), alors que des pays lointains comme l'Afrique du Sud misent sur ce projet ?


A Brazzaville, les autorités préfèrent faire souffrir leur population par des délestages d'électricité, solution autant facile que négative au plan économique. En période de récession économique en effet, les difficultés quotidiennes s'en trouvent bien évidemment multipliées et cela tant pis pour nous. Nous avons les gestionnaires que nous avons.

Félix Tshisekedi - Image DR

Un jour, le temps que les leaders de l'opposition quittent Genève pour rejoindre leurs militants en RDC, aura suffi pour "Lamuka" (Reveille-toi), la nouvelle plateforme qu'ils venaient de mettre en place, d'être précipitée dans la tombe.

Félix Tshisekedi explique à qui veut l'entendre que sa base n'a pas gobé le choix de Genève et l'a obligé à maintenir sa candidature. Obéissant aux injonctions de ses militants qui avaient envahi le siège de leur parti, l'UDPS, à Kinshasa, lundi 12 novembre, Tshisekedi a annoncé le retrait de sa signature de l'accord de Genève dans l'après-midi. Il a été suivi, quelques heures plus tard, par Vital Kamerhe, le leader de l'UNC, qui a aussi quitté la plateforme, contestant la manière dont le choix de Martin Fayulu Madidi a été fait. Pour lui, il fallait procéder par consensus et non par vote.


Le retrait des deux poids lourds a fait voler en éclats l'unité de l'opposition. Le FCC, la plateforme du pouvoir, s'en frotte les mains.
Martin Fayulu se dit déterminé à poursuivre le combat qui lui a été confié, mais pour quelle chance ?


Pour certains observateurs, l'éclatement de la nouvelle plateforme de l'opposition n'étonne pas. Car le choix de Martin Fayulu, qui ne jouit pas d'une forte popularité, à quelques jours du scrutin, n'était pas rassurant et la base ne l'a pas compris. Le revers est vite arrivé. Tout le monde s'attendait au choix de Félix Tshisekedi, qui a déjà un grand électorat. Pourquoi n'a-t-il pas été choisi, au nom du principe démocratique? C'est ici où l'on comprend le jeu de manipulation.


L'opposition sera donc représentée par au moins trois candidats : Félix Tshisekedi, qui est donné comme l'un des grands favoris, Vital Kamerhe et Martin Fayulu. Comme quoi, la présidentielle en RDC ne cessera pas de surprendre. On s'achemine vers un duel Tshisekedi/Shadari.

Les leaders de l'opposition de la RDC réunis à Bruxelles

La rencontre organisée du 9 au 11 novembre 2018, à Genève, en Suisse, sous la facilitation de la Fondation Koffi Annan, a permis à l'Opposition congolaise de la RD Congo de se réveiller, pour aborder en rang serré, l'élection présidentielle du 23 décembre 2018. Surmontant leurs égos, les sept leaders de l'opposition ont d'abord mis en place une coalition de l'opposition appelée Lamuka (Revéilles-toi).


Puis, ils ont choisi, par vote, le joker qui va porter jusqu'à la victoire rêvée, leurs couleurs à l'élection présidentielle. Ce joker est arrivé en toute surprise, quelqu'un qu'on n'attendait pas. Il s'agit de Martin Fayulu Madidi (62 ans), un homme d'affaires qui est également député national, président du parti d'opposition "Engagement pour la Citoyenneté et le Développement" (ECiDé).


Les partisans de Felix Tshisekedi attendaient que leur mentor soit choisi. Ce dernier s'est incliné devant le verdict des urnes, en reconnaissant que ça sera dur pour ses militants d'avaler la couleuvre, sûrs qu'ils étaient de remporter la mise, en raison de leur poids politique indéniable. Il faut féliciter le Président de l'UDPS, qui a eu la hauteur d'esprit de sauvegarder l'unité de l'opposition, en respectant la décision sortie de la concertation de Genève.


Ainsi donc, la présidentielle à tour unique de la RDC va voir s'affronter deux candidats que personne n'attendaient il y a trois mois: Emmanuel Ramazani Shadary (58 ans), candidat du FCC (Front commun du Congo), la plateforme électorale de la Majorité présidentielle; et Martin Fayulu Madidi de la Coalition de l'opposition Lamuka, qui ambitionne d'incarner la première alternance démocratique dans ce pays qui a subi une longue dictature et des guerres de toutes sortes particulièrement à l'Est, depuis son indépendance le 30 juin 1960.


Il reste à percer le mystère des machines à voter : la commission électorale va-t-elle les retirer ou les maintenir ? Quoiqu'il en soit, l'opposition, qui demande le retrait de ces machines, a décidé de ne pas boycotter le scrutin, si elles sont maintenues. La RDC s'apprête donc à tourner la page Kabila, mais rien n'est moins sûr dans ce grand pays aux événements imprévisibles et dont la vie démocratique depuis les années 90 est secouée par des querelles interminables, avec des dimensions tragiques.

Calixte Nganongo, le Ministre des finances et du budget poursuit sa croisade d'assainissement de la gestion des douanes congolaises, une administration publique profondément affectée par les antivaleurs de magouilles, d'insoumission à la tutelle et de détournements de fonds publics.


À l'heure de la crise économique, donc les temps des vaches maigres, l'État ne peut plus se payer le luxe de fermer les yeux sur les réseaux maffieux superbement protégés d'en haut, au détriment du Trésor public.


Installé au Congo depuis 2006, COTECNA est un groupe suisse fondé en 1974, devenu l'un des leaders mondiaux dans le domaine de l’analyse, de l’inspection et de la certification, avec plus de 100 succursales réparties dans environ 50 pays à travers le monde.
Mais, quand on travaille avec un partenaire pourri jusqu'à la moelle comme les Douanes, difficile de préserver sa réputation. C'est ce qui est arrivé à ce groupe suisse que le Ministre Nganongo a été obligé de remercier.


Le Ministre des finances et du budget a jeté son dévolu sur une toute petite société française, Webb Fontaine, spécialisée dans le secteur d'activité du conseil en systèmes et logiciels informatiques, et qui n'a qu'une expérience de 16 ans. Mais, ses prestations en Côte d'Ivoire par exemple donne satisfaction au Gouvernement.


Le grand défi pour relever les Douanes congolaises, en mettant un terme aux magouilles, c'est l'informatisation de son administration. C'est là où le bât blesse, malgré les efforts consentis dans le passé. Les douaniers congolais aiment le traitement manuel des dossiers, ce qui permet les magouilles. Webb Fontaine, qui commence don service dès le 26 février 2019, a la mission de convertir les douaniers congolais, à la culture de l'informatique. C'est donc un changement de mentalités. Un défi que Nganongo tient à relever. Rien n'est gagné d'avance et dans ce domaine, il ne faut même pas se fier aux discours.

Dans une interview au bihebdomadaire La Semaine Africaine (numéro 3835), recueillie par Albert Mianzoukouta et Cyr Armel Yabbat-Ngo, le député de Kinkala-district (Pool) et Président du parti UDH-Yuki (Union des démocrates humanistes), membre de l'opposition institutionnelle, a indiqué qu'il préfère pour l'instant observer les opinions des uns et des autres, à propos du livre sur "le génocide des laris au Congo". Car toute déclaration hâtive peut se révéler maladroite. Il préfère laisser le temps au temps appréciateur.

Mais, l'ancien candidat à la présidence de la République appelle tout le monde au dialogue, pour se parler face-à-face.Mais, pour parler de quoi, du génocide ? Pour panser les plaies et guérir les maux, avance-t-il. Voici la question qui lui a été posée et la réponse qu'il a donnée :

Question: "Un livre sur "le génocide des laris au Congo" vient de paraître ; quels sentiments suscite-t-il en vous ?"

Réponse : "Nous suivons les débats ainsi que les raisons avancées par les uns et les autres au sujet de ce livre. Nous pensons que le temps est le meilleur appréciateur en pareilles circonstances. Laissons les différentes opinions s'exprimer et éventuellement les enquêtes être menées pour mieux éclairer l'opinion nationale et internationale à ce sujet.


Pour notre part, point n'est besoin de faire des déclarations hâtives qui peuvent s'avérer maladroites. Laissons le temps au meilleur appréciateur qu'est le temps. Aussi, faudra-t-il noter que c'est autour du mbongui que les choses se règlent. Il faut un dialogue national inclusif. Les Congolais doivent se parler, sans envolées oratoires, face-à-face et non par médias ou réseaux sociaux interposés. Et ce pour panser les plaies et guérir les maux".

Emile OUOSSO - Image DR

Depuis le lundi 5 novembre 2018, trois hauts cadres dont un proche d'Émile Ouosso, actuel Ministre de l'équipement et des travaux publics, sont placés en détention provisoire à la Maison d'arrêt de Brazzaville. Il s'agit de Bertrand Kanga Bokassa (ancien directeur financier de la CRF), Bruno Nianga et Frédéric Maniéké. Connu par son sobriquet, Manienz, ce dernier est le directeur de cabinet d'Emile Ouosso.

Réputé pour sa probité morale, Manienz se retrouve derrière les barreaux, paie-t-il pour son chef? C'est la question que ceux qui le connaissent se posent. L'information de leur arrestation n'est évidemment pas donnée de manière officielle, comme d'habitude d'ailleurs dans ce genre d'événement où la Justice ne communique pas.


Il apparaît qu'il est reproché aux trois prévenus, un détournement de fonds publics. L'on pense qu'il s'agit de l'affaire de disparition d'un montant de 9 milliards de francs CFA lié au paiement de deux mois de pensions (novembre et décembre 2016) des retraités de la CRF (Caisse de retraite des fonctionnaires).


En effet, quand il fut Ministre du travail et de la sécurité sociale (2016-2017), Emile Ouosso a été secoué par cette affaire de disparition de fonds, à la suite d'un transfert du trésor public à la CRF. Emile Ouosso a toujours nié cette affaire de disparition de 9 milliards dont il est accusé, en rejetant la responsabilité sur l'ancien directeur de la CRF, le Colonel Ottina qui, lui, n'est pas inquiété.

Voici un extrait de sa déclaration : "Pour l’année 2017, du fait de la baisse de la subvention du trésor, la CRF n’a pas disposé de moyens pour faire face aux arriérés de novembre et décembre 2016, tout comme quelques uns de 2017. En tout état de cause, les ordonnateurs de la CRF d’hier ou d’aujourd’hui, les banquiers de la CRF sont à Brazzaville et pourront fournir plus d’informations pour clarier et mieux élucider la situation avant de mettre un  terme à cette vaste campagne d’instrumentalisation des pauvres pensionnés de la CRF. Et aux auteurs de ce complot de comprendre que les documents comptables aussi bien de la CRF, de ses banquiers que du Trésor public traduisent la situation réelle des comptes de la CRF, quiconque veut peut s’en référer.
- Pourquoi on ne s’adresse jamais aux vrais coupables possibles? La CRF jouit d’une autonomie de gestion administrative et nancière. Le Directeur général est l’ordonateur principal de sa gestion devant le Ministre de tutelle (Décret 87/447/ du 19-08-87).
Alors si les pensions de Novembre et Décembre 2016 n’avaient pas été payées, deux cadres doivent répondre et expliquer: le Directeur général (Ottina) et le Directeur financier de l’époque; et ils sont connus. Pourquoi le Ministre, responsable selon la loi du suivi est transformé en coupable à la place des anciens vrais gestionnaires de l’argent des pensions en 2016, à savoir le Colonel Ottina et M. Bokassa?"

Les retraités de la CRF, qui vivent un vrai calvaire dû à l'incurie des cadres placés aux grands postes de responsabilité, attendent que la Justice jette toute la lumière sur cette affaire et que les coupables soient dénichés et punis. Mais, la Justice congolaise, elle-même gangrenée par les antivaleurs, est-elle capable de tirer cette affaire au clair et établir les responsabilités ? Beaucoup en doutent. Voyons voir!

LouisGeorges Tin et Tchiffy ZIE - Image DR.

La société civile africaine et sa diaspora ont récemment été informés de la création d'un nouvel Etat de la sixième région d'Afrique dans le cadre du dernier sommet de l'Union Africaine qui s'est déroulé du 1er au 2 juillet 2018 à Noakchott, et dont les dirigeants sont Monsieur Tchiffy Zié, qui en incarne l'autorité morale en sa qualité de Secrétaire Général du Forum des Rois et Leaders traditionnels d'Afrique, et Monsieur Louis-Georges TIN, ancien Président du CRAN et fondateur de la journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, nommé Premier-ministre de cet Etat. 
 
Cette information relayée par de nombreux médias, est disponible sur le site Internet http://www.region6.africa/fr.fr/ spécialement dédié à la création dudit Etat, ainsi qu'aux curieux projets de développement qui en émaneront. 
 
Avec l'aide de Monsieur Tchiffy ZIE, Monsieur Louis-Georges TIN a constitué un gouvernement dans lequel on peut retrouver des personnalités comme Cheick Modibo DIARRA, ancien Premier-ministre du Mali et candidat à l'élection Présidentielle malienne de 2018, Wyclef JEAN, artiste international et ancien candidat à l'élection présidentielle haïtienne, Felix MARADIAGA, ancien Secrétaire Général du Ministère de la Défense du Nicaragua, Mylene Pereira RAMOS, Juge brésilienne, Vanessa MOUNGAR, membre du Conseil Présidentiel pour l'Afrique d'Emmanuel MACRON, et bien d'autres encore. 
 
Sans aucune preuve concrète à l'exception de quelques clichés flous qui semblent volés, cet Etat de la diaspora africaine aurait officiellement été présenté à de nombreux Chefs d'Etat comme Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger, Macky SALL, Président de la République du Sénégal, Ibrahim Boubacar KEÏTA, Président de la République du Mali, ainsi qu' à Emmanuel MACRON, Président de la République française. 
 
Très étonné par une telle démarche qui vient en violation totale du droit international en matière de création d'un Etat, et qui vient renforcer l'idée d'une Afrique et de ses dirigeants incapables de faire prévaloir l'intérêt général, la diaspora africaine aurait souhaité être associée à ce processus majeur pour son avenir et son développement.
 
A l'heure où il est essentiel de changer cette image de l'Afrique où les coups d'Etats sont perçus, à tort ou à raison, comme une pratique courante, la société civile africaine et sa diaspora regrette de ne pas avoir été consultés conformément aux principes démocratique et d'éthique qui devraient s'appliquer en matière de transparence et de bonne gouvernance.
 
Convaincu que l'Union Africaine et le Président Emmanuel MACRON ne permettront pas à des esprits malins de nuire à leur image, je m'associe aux autres membres de la diaspora africaine dont les voix s'élèvent déjà, pour dénoncer et condamner cette imposture. 
 
 
Dreyfus LOUYEBO
Membre de la Diaspora Africaine
Responsable du Comité de veille Fetafe de la 6ème Région d'Afrique

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