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Général Faustin Munene - Image DR

Arrêté le 10 janvier à Moanda, près de Franceville au Gabon puis renvoyé au Congo-Brazzaville précisément à Ewo (Nord) où il était assigné à résidence, le général congolais (RD) Faustin Munene, accusé de tentative de coup d'état par Kinsasha a été transféré ce mardi 6 février 2018 à Brazzaville, "pour des soins" selon les autorités congolaises; et, pour ses proches il serait en détention dans les cellules de la funeste DGST (Services des renseignements congolais).

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Les autorités congolaises interrogées à propos du transferement du général Munene d'Ewo vers Brazzaville sont unanimes: "le général Munene est bel et bien à Brazzaville pour des soins. Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement et ministre de la communication est catégorique. « Faustin Munene reste et demeure sous notre protection... C’est un homme âgé et souffrant. Il était donc prévu qu’il soit conduit à Brazzaville pour des examens médicaux appropriés après sa tentative d’escapade au Gabon. Entre son expulsion au Congo-Brazzaville et aujourd’hui, aucun événement n’est survenu qui pourrait expliquer son arrestation », a assuré Thierry Moungala à Jeune Afrique.

Pour les proches de l'ancien chef d'état major des Forces armées congolaises, le Général Munene ne serait pas en soins à Brazzaville, car personne n'a signalé "sa présence dans un hôpital". Selon son fils Fabrice Munene interrogé par Jeune Afrique, le général Munene n'a jamais communiqué avec sa famille depuis son retour involontaire du Gabon vers le Congo, car il n'a jamais rejoint sa résidence d'Ewo.  Il avait été "conduit immédiatement dans une gendarmerie d’Ewo où il a été détenu tous ces derniers jours", soutient Fabrice Munene, pour qui, son père serait plutôt à la DGST, dans les mains du général Philippe Obara. THierry Moungalla a qualifié "d'affabulations"le fait que Munene soit détenu à la DGST.

Paul Kagamé a pris les rênes du continent noir depuis le 29 janvier lors du 30e sommet de l'UA à Addis Abeba. Il remplace au poste du président de l'UA, le guinéen Alpha Condé. Cette arrivée de Paul Kagamé président du Rwanda à la tête de l'institution panafricaine est une aubaine pour son pays qui va renforcer son leadership sur le plan international.

De nombreux observateurs estiment que la présidence de Paul Kagamé à la tête de l'UA va donner un nouveau souffle à l'organisation, prise en otage par des vieux présidents qui pour la plupart ont échoué dans leurs pays. Paul Kagamé est aujourd'hui donné en modèle. Il a fait l'objet d'attentions particulières lors du dernier sommet de Davos en Suisse. Ancien rebelle, l'homme à la ligne filiforme cultive depuis son arrivée à la tête du Rwanda, une image de réformateur. Kiagali est venue la ville la plus propre d'Afrique, les conditions de vie des rwandais s'améliorent et le pays bouge. Arrivera t-il à mettre la même énergie pour faire bouger un continent ankylosé par la corruption et les dictatures?

Toujours est-il que Paul Kagamé a donné le ton, il a inscrit l'autofinancement de l'UA comme une priorité. L'organisation panafricaine dépend à près de 70% des subsides européennes et internationales, ce qui affecte son indépendance. Il devrait explorer des pistes d'autofinancement qui passeraient par la création de nouvelles taxes collectées par les états membres. Nous ferons le bilan de ce mandat qui s'annonce prometteur en janvier 2019.

Le Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur (CAMES) a élevé jeudi 25 janvier 2018, le Président de la République du Niger Issoufou à la "Dignité de Grand-Croix de l’Ordre International des Palmes Académiques du CAMES".

"Je reçois la distinction de grand-croix de l’ordre international des palmes académiques du CAMES comme un encouragement pour le Gouvernement en vue d’affronter ces défis avec une détermination redoublée en poursuivant les efforts entamés dont les plus récents  sont, entre autres, l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants chercheurs à travers un statut révisé, l’adoption d’un statut particulier pour les chercheurs de l’Institut national de recherche agricole, le retour des institutions nigériennes dans le système d’évaluation du CAMES etc..." a déclaré le récipiendaire. 

Par ailleurs, fort de la distinction dont vous venez d’honorer le Niger, je serai votre ambassadeur auprès de mes pairs et des organisations internationales pour plaider en faveur de la promotion de l’enseignement supérieur et de la recherche et  pour plus de ressources financières en faveur du CAMES.

Son ombre a plané dans la salle de réception de la primature, son esprit a hanté les participants à l'audience accordée ce lundi 22 janvier par le premier ministre Clément Mouamba aux hommes ayant participé au 1er round des négociations entre le gouvernement et le Pasteur Ntumi. Lui était absent, mais tout a semble t-il tourné autour de sa personne.

Dans la salle de conférence de la primature, étaient attablés d'un côté, Raymond Mboulou ministre de l'intérieur, Roland Bouiti-Viaudo, vice président du parlement; de l'autre Ane Philippe Bibi chef de la délégation représentant le Pasteur Ntumi et Gustave Ntondo, négociateur en chef au nom de Ntumi; au bout de la table, Clément Mouamba qui réceptionnait le rapport final des travaux du comité ad'hoc et paritaire des accords de cessez le feu et de cessation des hostilités dans le département du Pool. Si les détails de ce rapport n'ont pas encore rendus publics, nous avons dores et déjà, qu'il a consacré une part non négligeable à la situation personne du Pasteur Ntumi, dont la levée du mandat d'arrêt lancé contre lui par le procureur Oko Ngakala était au centre des négociations. 

A LIRE AUSSI. Pool: le Procureur Oko Ngakala va t-il manger son mandat d'arrêt lancé contre Ntumi?

 

Des indiscrétions issues de la commissions paritaire, il est à noter, que certains revendications du Pasteur Ntumi, telles que l'implication de la communauté internationale dans la résolution de la crise politique, l'organisation d'un dialogue inclusif, la libération des prisonniers politiques, devront faire l'objet d'une étude approfondie entre les parties, le gouvernement hésitant de donner un blanc seing à celui qui était qualifié il y a encore quelques jours de "terroriste".

Si les détails de ce rapport n'ont pas été rendus publics, nous avons dores et déjà, qu'il a consacré une part non négligeable à la situation personne du Pasteur Ntumi, dont la levée du mandat d'arrêt lancé contre lui par le procureur Oko Ngakala. Clément Mouamba s'est satisfait des avancées notées dans le dialogue entre les deux parties et, a t-il réitéré la volonté du gouvernement "de faire aboutir ce processus de paix, pour le bien des populations et de tout le pays".

 

Joseph Kabila

Après les massacres du 21 janvier lors des manifestations organisées par les laïcs catholiques, la tension est palpable entre Bruxelles et Kinshasa. La République Démocratique du Congo a signifié mercredi à la Belgique sa volonté de fermer "dans un bref délai" la "Maison Schengen" de Kinshasa, sorte de consulat de l'Union européenne géré par Bruxelles pour le compte de 17 pays membres plus la Norvège.

Dans une note à l’ambassade de Belgique en RDC, Kinshasa a également fait savoir au gouvernement belge que sa « nouvelle agence de développement (Enabel) n’a plus sa raison d’être en République démocratique du Congo et, dès lors, lui demande de tirer les conséquences qui s’imposent ». Kinshasa est à fleur de peau à cause de la position prise par la Belgique qui a condamné la répression des chrétoens lors de la manifestation du 21 janvier à Kinshasa et dans d'autres villes du pays.

C'est une affaire qui fragilise l'action diplomatique du Congo en France depuis de nombreuses années. L'affaire Comisimpex qui oppose Mohsen Hojeij, homme d'affaire libanais à l'Etat congolais pour une ardoise non soldée, vient de connaître un autre revirement. Alors que les comptes de l'ambassade du Congo et de la représentation congolaise à l'UNESCO ont fait l'objet d'une saisie depuis plusieurs mois, la Cour de cassation a invalidé, le 10 janvier, la saisie en France d’avoirs du Congo. 

La plus haute juridiction judiciaire française avait pourtant pris une décision inverse le 30 juin 2016. « C’est un revirement spectaculaire qui était très attendu par la République du Congo. Les biens diplomatiques ou les créances fiscales ne pourront plus être saisis sur le territoire français. Cet arrêt sonne le glas de la procédure de saisie des biens régaliens du Congo », s’est félicité, auprès de l’AFP, Me Kevin Grossmann, avocat du Congo.

Lire aussi :   Mohsen Hojeij, l’homme qui peut faire sauter le Congo

Des saisies avaient été pratiquées à la demande de la société de BTP Commisimpex, pilotée par l’homme d’affaire libanais Mohsen Hojeij, pour recouvrer dans un premier temps près de 168 millions d’euros. La justice française, qui avait jusqu’alors validé cette procédure, s’appuyait sur une « renonciation » à son « immunité d’exécution » consentie en 1993 par le Congo, dont les avoirs en France auraient sans cela été protégés.

L’affaire, qualifiée de « Ioukos à l’africaine », tant sa complexité rappelle le contentieux interminable autour de l’ancien numéro un du pétrole russe, remonte au début des années 1980.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/

Le Procureur de la République, André Oko Ngakala

Il est fort probable que dans les jours qui vont suivre, le procureur de la République André Oko Ngakala mangeât son mandat d'arrêt lancé contre le Pasteur Ntumi au lendemain du 4 avril début de la crise dite du Pool. En effet, les négociations en cours entre le gouvernement et le Pasteur Ntumi aboutiront à la levée dudit mandat d'arrêt.

Après l'accord de paix signé à Kinkala entre le gouvernement et Jean Gustave Ntondo, représentant du Pasteur Ntumi, les deux parties ont ouverte depuis une semaine un cycle de négociations pour mettre en place une feuille de route et les contours d'un accord global qui mettrait fin définitivement à la crise du Pool.

Toutes les parties s'accordent sur le fait que le Pasteur Ntumi devrait jouer le premier rôle pour recouvrer la paix telle qu'il a fait pour entretenir cette crise du Pool. Pour cela, il devrait recouvrer toute sa liberté. « L’implication du Pasteur Ntumi est essentielle à la réussite de cette opération. À cette fin, la commission a proposé qu’il recouvre sa liberté de mouvement », a indiqué la commission paritaire de négociation dans un communiqué. « Nous sommes satisfaits. Nous avons demandé que tous les droits et toute la liberté soient restitués au Pasteur Ntumi », a déclaré à l’AFP son représentant, Jean-Gustave Ntondo.

Depuis quelques jours, les partisans du Pasteur Ntumi, communique sur la levée effective du mandat d'arrêt contre Ntumi et l'immunité qu'il bénéficierait à la fin des négociations en cours. Devant cet optimisme des proches du pasteur, le procureur de la République qui a tempêté devant les médias que "Fréderic Bintsamou alias Pasteur Ntumi, devrait être arrêté et conduit à mon (son) parquet" n'aura plus qu'à signer la levée de ce mandat d'arrêt. Quelle ironie!?

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