Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou-Nguesso s’adressait samedi 30 décembre aux deux chambres du Parlement réunies en congrès. Le président a souhaité que le procès « des personnes en garde à vue prolongée pour atteinte à la sûreté de l'Etat et détention d'armes de guerre » se déroule au premier trimestre 2018. Au nombre de ces détenus figurent deux de ses anciens challengers à la présidentielle mouvementée de 2016 : l’ancien chef d’état-major, le général Jean-Marie Michel Mokoko (détenu depuis mi-juin 2016) et André Okombi Salissa (détenu depuis fin janvier 2017), ancien ministre passé à l’opposition. Une déclaration qui laisse perplexe la défense de ce dernier.
Dans son discours samedi, le président congolais Denis Sassou-Nguesso a affirmé vouloir que les procès des opposants politiques se tiennent au plus vite. « J’émets le vœux que s’ouvre, courant du premier trimestre 2018, le procès des citoyens actuellement en garde à vue prolongée, accusés d’avoir troublé l’ordre public ou porté atteinte à la sureté de l’Etat au terme de scrutins référendaire et présidentiel de 2016 », a-t-il déclaré.
En savoir plus sur www.rfi.fr